adoption anne bernex avignon azimuth beethoven bohringer bonimenteurs brel buno calaferte camille camus
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· One (wo)man show (6)
· Musical (5)
· Monologue (4)
· Comédie (3)
· COUPS DE COEUR (2)
· Contemporain (2)
· Vaudeville (1)
· Classique (1)
un spectacle vraiment excellentissim e que j'ai eu le loisir et le plaisir de voir jeudi dernier!!! les 3 musi
Par Guinfolleau, le 18.07.2011
merci pour cette info, c'est vrai que cette salle est peu appropriée à ce genre de musique. mais on sait combi
Par Petrelovich, le 30.07.2009
mille travers admirablement servis par un trio de comédiens manifestement menés de main de maître par un mette
Par JL Puricelli, le 19.07.2009
le spectacle a l'air très sympa et très drôle ç tentant, merci pour l'infohttp://b luemoon.center blog.net
Par bluemoon, le 16.07.2009
· "Si j'osais", Anne Bernex ne s'en prive pas !
· "Le complexe du dindon", Feydeau en toute liberté
· "on peut se pendre avec sa langue", a.k.a. Camille Solal
· "Beethoven ce manouche", quand Ludwig rencontre Django
· "Les derniers devoirs", oserez vous-en rire?
· "Du rififi à la morgue", un blockbuster au festival
· "Buno", un clown plein de poésie
· «Mère Térésa, leçon de ténèbres», le désespoir d’une sainte
· "Novecento", ou comment voyager sans quitter le théatre
· "Les bonimenteurs", l'impro format grand talent
· "Au commencement, j'avais une mère...", puis ça se complique
· "Drôle avec 2 elles", une demi-réussite
· "Douze hommes en colère", qu'il est juste de douter...
· "Embrassez-moi !" découvrez un pure talent du rire
· "L'étranger": faites connaissance avec Meursault
Date de création : 10.07.2009
Dernière mise à jour :
18.08.2009
25 articles
C’était au grenier à sel …uniquement mardi 21 juillet.
Au café de la régence, le philosophe venu poser l’œil sur l’échiquier des meilleurs joueurs de Paris, croise le neveu du grand compositeur Jean-Philippe Rameau. Entre ce cynique personnage, et le philosophe amoureux de la vertu, s’engage une conversation autour de la morale. L’artiste et l’intellectuel sont au cœur du propos. Il est question des positions qu’ils doivent prendre devant le besoin de manger à sa faim. Intrigué et amusé, le philosophe cherche à renvoyer l’autre à ses contradictions. Mais le neveu de Rameau fait mieux que défendre son parti d’homme opportuniste. Ce dialogue entre l’homme pragmatique et le penseur est sans fin. Mais ce texte superbe adapté de Diderot par Gerhardt Stenger n’a rien d’un dialogue de sourd, et l’on ne peut que se délecter des plaidoiries subtiles des deux personnages, et du courage dont il font preuve dans leur conviction, lorsque la plupart d’entre nous balançons entre la recherche de la vertu et celle de la sécurité matérielle.
On attendait Bohringer, exalté dans le rôle du neveu donnant la réplique à Michel Valmer, également metteur en scène. Mais le 17 juillet dernier, l’acteur et comédien devait déclarer forfait pour l’unique représentation du « neveu » au festival d’Avignon. C’est sur son lit d’hôpital qu’il a demandé à Michel Valmer de ne pas annuler. Sans son ami souffrant, Valmer a voulu « un œil jeune » sur ce dialogue philosophique. C’est donc dans l’urgence que Damien Houssier et Maxime Kerzanet, issus du Jeune théâtre National, les ont remplacés. Investis et étonnamment prêts, ils ont été bien plus que des faire-valoir, pour la lecture d’un texte qui résonne aujourd’hui encore avec une modernité prodigieuse.
Jean-Christophe Nabères
> « le neveu de Rameau », Denis Diderot, mise en scène Michel Valmer, lecture par Damien Houssier et Maxime Kerzanet.