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un spectacle vraiment excellentissim e que j'ai eu le loisir et le plaisir de voir jeudi dernier!!! les 3 musi
Par Guinfolleau, le 18.07.2011
merci pour cette info, c'est vrai que cette salle est peu appropriée à ce genre de musique. mais on sait combi
Par Petrelovich, le 30.07.2009
mille travers admirablement servis par un trio de comédiens manifestement menés de main de maître par un mette
Par JL Puricelli, le 19.07.2009
le spectacle a l'air très sympa et très drôle ç tentant, merci pour l'infohttp://b luemoon.center blog.net
Par bluemoon, le 16.07.2009
· "Si j'osais", Anne Bernex ne s'en prive pas !
· "Le complexe du dindon", Feydeau en toute liberté
· "on peut se pendre avec sa langue", a.k.a. Camille Solal
· "Beethoven ce manouche", quand Ludwig rencontre Django
· "Les derniers devoirs", oserez vous-en rire?
· "Du rififi à la morgue", un blockbuster au festival
· "Buno", un clown plein de poésie
· «Mère Térésa, leçon de ténèbres», le désespoir d’une sainte
· "Novecento", ou comment voyager sans quitter le théatre
· "Les bonimenteurs", l'impro format grand talent
· "Au commencement, j'avais une mère...", puis ça se complique
· "Drôle avec 2 elles", une demi-réussite
· "Douze hommes en colère", qu'il est juste de douter...
· "Embrassez-moi !" découvrez un pure talent du rire
· "L'étranger": faites connaissance avec Meursault
Date de création : 10.07.2009
Dernière mise à jour :
18.08.2009
25 articles
A la chapelle Saint Louis …à 16 h
Dix ans après sa mort, des correspondances de Mère Térésa furent publiés, révélant au monde ébahi la désolation qui régnait dans le cœur de la missionnaire de Calcutta. La religieuse au sourire lumineux cachait en elle des sentiments aussi sombres que le désespoir, et la résignation, jusqu’au doute même de l’existence de Dieu. Sur une mise en scène on ne peut plus austère où quatre bougies luttent contre l’obscurité de la chapelle Saint Louis, Véronique Ebel lit d’un ton monocorde les lettres les plus bouleversantes de la Sainte de Calcutta. Ces « faiblesses » qu’elle n’avouait que sous le sceau de la confession épistolaire, nous parviennent comme un choc. Elles font l’effet d’un vent glacial, semant en nous un fort sentiment d’humilité lorsque cette femme là confesse sa perte de foi, et le désarroi où elle se trouve. Dans les ténèbres où elle œuvrait pour la liberté, Mère Térésa était la lumière pour ceux à qui elle a dédié sa vie. Ces lettres sont un témoignage bouleversant de ce don de soi, et de ce qu’il lui en a couté.
Jean-Christophe Nabères
> « Mère Térésa, leçon de ténèbres », lecture d'extraits du livre « Viens, sois ma lumière » les écrits intimes de Mère Térésa, mise en scène Fabrice Hadjadj, chapelle St Louis, 16h, 15€ (10€ carte off, 8€ enfants).
Au Pulsion théâtre …à 11h40
« Aujourd‘hui maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas » Meursault enterre sa mère mais ne pleure pas. Il rentre à Alger et continue sans vie, revoit Marie, se fait un copain. Mais tout ça lui est égal car cet homme pourtant sensible est le jouet d’une inertie où le monde l’a plongé. Pas heureux, pas malheureux, mais seul au monde, il se remémore les péripéties qui l’ont conduit jusqu’à un destin tragique. On ne voit pas Vincent Barraud mais bien Meursault, tant le comédien interprète avec subtilité cet homme si complexe. Et comment pouvait-il en être autrement quand c’est Barraud lui-même qui met en scène cette adaptation du roman de Camus. Une seule vision pour un résultat singulier; une scène seulement parée de 4 chaises tantôt hors ou dans un carré tracé avec du sable, et Meursault. Parfois les autres aussi, habilement incarnés dans une alternance entre le dialogue et le monologue. Les quelques longueurs n’y changent rien, voici un étranger dont il faut faire la connaissance.
Jean-Christophe Nabères
> « L‘étranger», d‘Albert Camus, par et avec Vincent Barraud, au Pulsion théâtre, à 11h40, 15€ (11€ carte Off), résa: 04 90 85 37 48.
théâtre Au Magasin …à 15h00
Dans sa geôle, un condamné à mort écrit les dernières pages de sa vie. Il comprend que la guillotine est pour bientôt. Alors, ce criminel dont on ne connait pas le crime ne retient plus les élans de son cœur. Il s’enfonce dans la tristesse en repensant à sa famille, et devient ivre de colère contre une société qui ne vaut pas mieux que lui. Au bord de la folie, il s’amuse même de l’ironie de ce destin tragique. Alain Leclerc interprète un prisonnier sinistre et rongé par la colère. Elle transpire à chaque instant, même ceux où le remord et la peur auraient pu (du) la balayer. C’est sans doute le parti pris par Jean-Marc Doron pour animer un personnage que Victor Hugo avait voulu anonyme et ordinaire. L’œuvre en forme de journal d’un drame se voulait une plaidoirie contre la peine de mort. La pièce y est fidèle, et n’y ajoute rien. Comme le roman, certains y verront un superbe plaidoyer, d’autres simplement la tragédie d’un homme interprété avec force.
Jean-Christophe Nabères
> « le dernier jour d’un condamné », de Victor Hugo, mise en scène J-M Doron, Au Magasin, 15h, 15€ (10€ carte Off et enfants),résa 04 90 86 11 33
A la Tâche d’encre ...à 19h
Gaëlle, 40 ans, apprend qu’elle a été adoptée. Peu à peu, elle en sait plus sur sa mère biologique, son éternelle part manquante. Commence alors une correspondance sans retour avec celle qui l’a abandonnée à 5 ans. Lettre après lettre, à mesure que le voile du silence et des secrets s’efile, on découvre la vie et les blessures de Gabrielle l’enfant adopté, de Gaëlle l’enfant abandonné. Plus que l’histoire de cette femme en perpétuelle construction chaotique, le cri d’amour déchirant d’une fille à une mère qui ne l’entend pas nous bouleverse au plus profond. Tirés des lettres d‘Annik Dufrêne à sa mère, cette histoire vraie est portée par une Nathalie Mann exceptionnelle qui nous fait passer du sourire aux larmes, de la colère à l’envie d’aimer infiniment, et malgré tout. Qu’ils sont beaux les mots d’Annik Dufrêne, si pleins de sincérité, emprunts du besoin de commencer à exister enfin. Reste que la salle semble bien petite pour y voir une si grande comédienne.
Jean-Christophe Nabères
> « Au commencement, j’avais une mère… », par Annik Dufrêne, avec Nathalie Mann, mise en scène: Mourad Berreni. 19h à La tâche d‘encre (1 rue de la Tarasque), 14 € (10€ carte Off, 6€ enfant).